Céline Curiol

Stacks Image 5883

Céline Curiol est romancière et essayiste. Diplômée de l’École nationale supérieure des techniques avancées puis journaliste à l’étranger pendant une dizaine d’années, elle enseigne aujourd’hui l’écriture et la communication dans plusieurs grandes écoles. Elle est l’auteure de romans et essais dont Voix sans issue (2005), Permission (2007), Exil intermédiaire (2009), L’Ardeur des pierres (2012), Un quinze août à Paris. Histoire d’une dépression (2014), Les Vieux ne pleurent jamais (2016), parus chez Actes Sud. Elle a traduit plusieurs textes de Paul Auster (Ici et Maintenant, La Pipe d’Oppen).

le livre

Stacks Image 5894

éditions Actes Sud

Quel est dans l’itinéraire de chacun le déclic qui remet en jeu une existence pourtant choisie? S’agit-il aujourd’hui d’un basculement intime ou de l’onde de choc issue des ébranlements du monde, des soulèvements de certains de ses peuples? Et comment ceux-ci entrent-ils en résonance pour devenir motif à résilience, à enrôlement ou à utopie?
Ce livre se déploie sur quatre journées réparties sur les quatre saisons de l’année 2015. À Belleville, un quartier parisien emblématique de l’éclectisme urbain, six personnages se trouvent confrontés aux enjeux d’une révolution singulière. Journaliste, psychiatre, retraité, enseignant, chômeur, lycéen, ils vont se croiser selon une étrange partition du hasard, le déroulement d’un puissant jeu d’influences. Au fil de leurs interactions comme des malentendus qui les opposent, ils tenteront d’amorcer ce combat majeur sans lequel risque de leur échapper l’essence même de leur être.

la presse

«Céline Curiol y fait preuve d’une maîtrise remarquable, entrecroisant l’intime et le collectif en privilégiant le poétique pour mener à bien son expérience, gage d’une connaissance renouvelée – et c’est bien au sens scientifique que l’on peut ici parler d’expérience, tant cette dernière tend à la chimie entre les êtres et leur environnement, les modifiant en profondeur dans l’épaisseur des pages pour inviter le lecteur au vertige des questionnements inattendus qui en résultent.» Bertrand Leclair, Le Monde