Frédéric Boyer
Frédéric Boyer est né le 2 mars 1961 à Cannes. Ancien élève de l’École normale supérieure, il est écrivain, traducteur et éditeur. Auteur d’une trentaine de livres depuis 1991, tous publiés aux éditions P.O.L, romans, essais, poèmes et traductions. Prix du Livre inter en 1993 pour son roman Des choses idiotes et douces, et prix Jules Janin de l’Académie française pour sa nouvelle traduction des Confessions de saint Augustin (Les Aveux, P.O.L 2008). Il a dirigé le chantier de la Nouvelle Traduction de la Bible, avec de nombreux écrivains contemporains (Olivier Cadiot, Jean Echenoz, Florence Delay, Jacques Roubaud, Valère Novarina…), parue en 2001 (éditions Bayard). En 2018, il travaille à une nouvelle traduction des Géorgiques de Virgile qui paraît aux éditions Gallimard sous le titre Le Souci de la terre, en avril 2019. Il dirige les éditions P.O.L. depuis juin 2018.
le livre
éditions Gallimard
C’est l’histoire d’une année, peut-être deux, dans la vie d’un petit garçon. L’histoire d’une rencontre avec un personnage héroïque à ses yeux d’enfant de onze ou douze ans. Ce souvenir revient beaucoup plus tard, après qu’il a traversé plusieurs deuils, sous les mains d’un étrange thérapeute que le narrateur appelle le « chaman ». Le souvenir de virées magiques, pour s’arracher de sa famille en compagnie de cet homme hâbleur, drôle et violent. Perdu jusque dans sa passion pour la vie. C’est une matinée de chasse. La mort d’un lièvre. Un lièvre dont il faudra bien faire et dire quelque chose. Un cadavre encombrant qui mettra des années à réapparaître.
la presse
« La vérité de ce livre singulier n’est pas dite, même si son auteur ne cesse de la mettre en scène, avec parfois un humour triste, assez merveilleux : il n’est pas pour rien le traducteur de saint Augustin, dont il rebaptisa naguère les confessions (Les Aveux, P.O.L, 2008), celui qui prend ainsi pour matière le temps et court le lièvre, si l’on ose dire, de sa propre vie. La vie : voilà bien le mot, en définitive, dont on ignore de quelle éternité il peut se parer, mais dont Frédéric Boyer réussit à communiquer le trouble et la beauté, si bizarre soit-elle. » Fabrice Gabriel, Le Monde