Hugo Lindenberg
Né en 1978, Hugo Lindenberg est journaliste. Un jour ce sera vide est son premier roman. Il vit et travaille à Paris.
le livre
éditions Gallimard
C’est un été en Normandie. Le narrateur est encore dans cet état de l’enfance où tout se vit intensément, où l’on ne sait pas très bien qui l’on est ni où commence son corps, où une invasion de fourmis équivaut à la déclaration d’une guerre qu’il faudra mener de toutes ses forces. Un jour, il rencontre un autre garçon sur la plage, Baptiste. Se noue entre eux une amitié d’autant plus forte qu’elle se fonde sur un déséquilibre : la famille de Baptiste est l’image d’un bonheur que le narrateur cherche partout, mais qui se refuse à lui.
Écrit dans une langue ciselée et très sensible, Un jour ce sera vide est un roman fait de silences et de scènes lumineuses qu’on quitte avec la mélancolie des fins de vacances. L’auteur y explore les méandres des sentiments et le poids des traumatismes de l’Histoire.
la presse
« Un jour ce sera vide est le portrait, cruel et déchirant, à peine adouci par sa prose tristement mélodieuse, d’un enfant à qui a été refusé le droit à l’insouciance et pour qui – ainsi le chantait Mike Brant avant son suicide – “le bonheur n’existe pas”, ce n’est qu’une illusion. On devine sans mal ce que Hugo Lindenberg, 42 ans, a mis de lui dans ce récit familial aux longs tentacules de méduse, où “les survivants errent parmi les fantômes” et où “ce qui compte, c’est de donner une forme à ma différence, une puissance à mes secrets”. Plus qu’un premier roman, un grand roman. »
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.